Q de Job est déménagé!

nbertrand.ca

2 février 2010

Références inversées

Les références inversées s'inscrivent dans un contexte d'embauche, tout comme les références traditionnelles, dont j'ai parlées juste ici. Toutefois, le rôle de l'enquêteur y est joué par un candidat dont l'ambition est de mieux comprendre à qui il a affaire. Avant la signature du contrat, ou avant même de débuter le processus d'entrevue.

Chaque organisation a sa réputation, ses règles, ses valeurs, son moteur. La plupart du temps, ceux-ci collent très bien au principal dirigeant. D'ailleurs, plus on est proche du grand boss, plus la notion de compatibilité est importante pour notre équilibre. Même cas de nécessité quand l'entreprise est toute petite. De manière générale, on devrait évaluer si on sent un "fit" avec le supérieur immédiat, avec le poste à combler et l'organisation à adopter.

Pourquoi est-il mieux de prendre ces références en plus des longs échanges pré-embauche ? Parce que les coups de coeur font baisser la vue. De plus, un bon vendeur vend : bien des gens savent deviner ce que le candidat veut entendre, flatter l'ego, biaiser les données internes et de ventes, etc. C'est l'art de la séduction. Le même art utilisé par le candidat pour obtenir un poste. Au-delà de la séduction, il est un incontournable fait, la plupart des gens ont du mal à se voir tels qu'ils sont. Ceux qui les entourent par contre...

Pour procéder, il suffit d'une courte liste de mots clés résumant les valeurs et les critères de base dans son contexte professionnel. Des mots pour l'organisation en général et quelques-uns pour le gestionnaire qui courtise. Personnellement, si j'avais à faire cette démarche, je prioriserais : transparence, créativité, ouverture, action, humanisme, confiance, liberté. Et pour vous, ce serait quoi ?

L'étape d'évaluation de ces points devrait débuter auprès de la personne avec qui la démarche est en cours. Que ce soit un recruteur, un directeur ou le président lui-même, y'a rien comme s'adresser à sa source. Simple et direct. Ça permet aussi de comparer avec les autres perceptions à venir. À consulter : un ancien employé, un employé actuel, un fournisseur, un client.

Ça prend 5 minutes par interlocuteur quand on s'en tient à faire noter les mots retenus. Vient ensuite l'étape d'analyse des éléments recensés pour enfin établir ce qui compte réellement ou si on doit considérer certains compromis.

Cet exercice s'applique évidemment quand on vit un transit de job. Mais, quand on y pense un peu, il pourrait tout aussi bien être utilisé au moment du développement des affaires ou lors de la recherche d'un fournisseur.

Si on prenait davantage le soin de savoir avec qui on établit des relations d'affaires, peut-être favoriserait-on notre bien-être et donc, notre succès.
Qu'en dites-vous ?

2 commentaires:

  1. Gosh. J'ai l'impression de lire mon histoire récente ! C'est vrai que ce référencement inversé est crucial. Parce qu'on sait ce qu'on veut (et ne veut pas) et qu'il est important de coller à la culture de l'entreprise à laquelle on adhère.

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  2. Voilà qui est bien dit, on doit identifier ce qu'on veut pour faire cet exercice, et trop peu de gens le savent.
    Heureuse de lire que ton choix continue de se confirmer Seb ;-)

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