Q de Job est déménagé!

nbertrand.ca

22 décembre 2009

Nowell et notre flow

J'ai une amie superbe qui est en couple avec un gars super qui travaille dans un domaine choyé : créatif et lucratif. Les aptitudes et les compétences exceptionnelles que Mathieu a développées au fil des années font qu'il roule aujourd'hui à son compte, à vitesse grand V. La notion grand V est bien relative me direz-vous. Pour Michelle, ça signifie boulot 45 heures semaine, s'entraîner tous les matins et courir les 5 à 7. Pour Martin, c'est d'être à l'écoute de ses clients, en tout temps. Le grand V de Mathieu, c'est d'avoir une équipe de 28 employés qui travaillent 24h sur 24, sur 2 horaires. Méchant rythme !

Il va sans dire qu'il est fatigué et que ses vies de couple et sociale existent à temps partiel. Heureusement, il a le bonheur d'avoir une blonde compréhensive et généreuse. Quand j'ai croisé Mathieu, l'air épuisé et sans appétit pour cause de nausée, j'ai été prise de compassion extrême. Pour lui, pour sa douce moitié, pour ses équipes de travail.

Combien de Mathieu connaissez-vous ? Ces gens talentueux, à la remorque de leur succès, qui se retrouvent à gérer des croissances démesurées les mettant dans un mode réactif incessant. Ces gens qui ne sortent jamais la tête de l'eau pour respirer et évaluer la situation.

Quand il a quitté le resto, après un gros 30 minutes, l'assiette de Mathieu était à moitié pleine. Je me suis même demandé s'il était sage qu'il conduise, malgré qu'il avait à peine bu son verre de rouge. Si ça avait été propice, je l'aurais écouté et conseillé avec plaisir. J'aurais aimé lui permettre d'en évacuer un peu auprès d'une oreille attentive. Mais, comme c'est souvent le cas avec les gens pris dans ce cycle, le moment ne semble jamais bon. Justement.

Prendre le temps de parler de ses enjeux permet à tout coup de mettre de l'ordre dans ses idées et dans ses priorités. C'est déjà énorme. S'entendre raconter sa propre réalité, bien se faire questionner, ça permet de créer de l'espace et du mouvement pour que les solutions émergent. À l'inverse, quand on a l'arbre collé sur le nez et que notre quotidien n'est qu'une série de réactions en chaîne, quand on se sent seul à porter tout le poids de nos mandats, le contexte est peu fertile à l'amélioration.

Pour voir plus clair, on le sait, il faut prendre du recul. S'arrêter et ne plus penser, pas facile ça ! Faire le plein en se consacrant à ce qu'on aime et à ceux qu'on aime. C'est quand on est rempli et reposé que la vision peut se clarifier. C'est là qu'on trouvera l'élan pour passer en mode ajustement. Que ce soit de poser davantage nos limites, embaucher de l'aide, congédier un mauvais élément qui contamine, restructurer les équipes de travail ou changer le café pour du thé. Les solutions existent, suffit de créer les conditions pour les voir.

En ce congé des fêtes, je souhaite à tous les Mathieu du monde des moments consacrés à ce qu'ils aiment et à ceux qu'ils aiment. Je leur souhaite une période de repos, de paix et de ressourcement.
À tous les autres, je souhaite...une série de moments consacrés à ce que vous aimez et à ceux que vous aimez. Je vous souhaite une période de repos, de paix et de ressourcement.

Que votre 2010 soit remplie d'amour, de contentement et de compassion !

Pour ma part, 2009 a été une année fort prenante, une année sous le thème : "Tasser l'arbre qui cache ma forêt". Ce qui m'a permis de comprendre que les arbres ne bougent pas. Et là, j'me suis déplacée. La forêt s'annonce magnifique.

Cheers !

16 décembre 2009

Relations publiques, pas chères, pas chères.

Avez-vous déjà été un chercheur d'emploi motivé-ignoré et/ou un employeur ignorant-négligeant ?

Le chercheur motivé est celui qui soigne son curriculum vitae et qui s'attarde à écrire une lettre de présentation. Il s'assure de connaître l'entreprise qu'il convoite et le profil de l'individu à qui il enverra sa missive. Le jour de l'envoi, il a des papillons dans le ventre, à la fois nerveux et excité d'avoir si bien ciblé.

Ce candidat est "chercheur ignoré" quand on n'accuse pas réception de son envoi et qu'il se demande s'il s'est retrouvé avec le pourriel. À ce stade, il craint qu'une relance par téléphone soit nuisible. Après avoir attendu quelques jours, il frustre et se fait une idée sur cet employeur. Pas positive l'idée.

J'ai commencé ce billet avec l'intention de pointer certaines entreprises croisées au fil des ans, nombreuses à titre de chasseure de têtes et aussi comme candidate. Envie vengeresse d'exposer ces individus qui ignorent les basiques du respect pour les gens qui s'intéressent à eux. Et oui, nombreux sont les candidats qui postulent afin de travailler spécifiquement avec un gestionnaire spécifique. Finalement, j'ai choisi d'aborder ce thème de manière constructive.
L'incontournable accusé réception : les plus "informatiques" auront une fonction automatique, non personnalisée malheureusement. La relation ne s'installe pas ici. Le message devrait indiquer qu'on fera signe uniquement aux gens pré-sélectionnés. Si l'automatisation n'est pas une option, on écrit !

Une fois le tri des cv effectué, trois catégories émergeront : les pas pantoute, ceux dont le profil correspond, et ceux qui sont intéressants mais le timing n'est pas bon. Ces derniers ne doivent pas être ignorés. On devrait les traiter avec vision et à la hauteur de leur potentiel sur papier. On les appelle pour les aviser de la situation, pour échanger et créer un lien. Ça permettra aussi de confirmer s'ils sont pertinents. Si ce n'est pas le cas, on discarte, merci aurevoir.

Si le candidat "mauvais timing" s'avère bien, vous aurez gagné en sympathie à ses yeux et quand le temps sera bon, votre démarche sera moins longue et coûteuse. Dans le même élan, heureux de son échange, peut-être sera-t-il en mesure de vous référer la bonne personne pour votre poste à combler. Mes plus belles découvertes comme chasseure de têtes ont été des références de personnes que j'estimais professionnellement et personnellement. Le principe du "qui se ressemble, s'assemble" s'est confirmé à tout coup. En passant, le même principe s'applique aux nuls.

Les gens convoqués en entrevue et qui ne se qualifient pas, doivent aussi être traités avec égard. Trop souvent, le gestionnaire ne sait pas annoncer un refus et il compose avec son malaise en n'ayant pas le temps de contacter les candidats. Cette étape a toujours été la plus difficile pour moi. Particulièrement auprès des candidats à l'ego plus fragile. Pour se donner du courage, on peut mettre son focus sur le fait que ces gens ont une opportunité d'apprendre de leur expérience. Faut juste leur donner les infos nécessaires.

Comment être humain en période de recrutement peut-il signifier PR pas cher ?
Chaque candidature soumise, chaque personne contactée, chaque candidat rencontré, a le potentiel de devenir un ambassadeur de votre organisation. Ou l'inverse. On aura beau faire les plus beaux affichages de poste en ligne, ou payer les recruteurs les plus vendeurs, quand les bottines ne suivent pas les babines... Ainsi, plus y'aura d'ex-employés, de fournisseurs, de clients, de candidats, qui parleront en mal de votre organisation, plus votre recrutement coûtera cher !

Et où tout ce blabla, bon ou pas, se déroulera-t-il ? Dans les 5 à 7, les gym, les soupers d'amis, etc. Et plus encore : sur les forums de discussion, FaceBook, Twitter, les blogues, etc. C'est là qu'on trouve la Génération Y et la suivante : ils sont nombreux et ils sont fort volubiles !


Le marché du travail a connu un creux au cours de l'année 2009, ce ralentissement semble tirer à sa fin. Mes amis chasseurs de têtes sont débordés en ce moment, ça en dit long. Ça indique aussi que les bons candidats ne courent pas les rues. La prochaine décennie annonce plus de postes que de travailleurs disponibles : peut-être est-il temps d'activer le PR pas cher en étant un peu plus humain et avisé.


Comme candidat ou employeur, vous avez des pistes humanistes à partager ?

1 décembre 2009

CV posthume

Parfois, pour mieux établir ce qui nous tient à coeur en ce moment, il peut être bénéfique de se projeter dans le temps, question de s'inspirer. Pas pour se déconnecter de la réalité, mais juste afin d'imaginer le bilan qu'on aimerait un jour dresser. Dans le cadre de la job, un tel exercice pourrait bien s'appeler : le CV posthume.

Je suis tombée par hasard sur cette vidéo qui m'a totalement charmée. D'abord parce que je me souhaite autant d'énergie et d'amour pour ce que je ferai rendue à cet âge, et aussi à cause des précieux mots qui me sont venus en visionnant.




- passion
- générosité
- intégrité
- créativité
- contribution

Voilà les mots qui meubleront mon cv de retraitée. C'est donc à chaque jour d'ici là, qu'ils devront m'accompagner et m'inspirer.


Et pour vous, ces mots sur votre cv posthume, quels seront-ils ?

23 novembre 2009

Couleur de l'accomplissement

La semaine dernière, j'ai eu le bonheur de voir Yoav en spectacle. Quelle rencontre ! Quelle inspiration ! J'ai été exposée à une chose que je considère fort précieuse sur le plan professionnel : l'accomplissement personnel. Moment magique où on se dit : Wow ! il est vraiment né pour faire ça lui.

Quand on est un musicien de talent, porté dès le tout jeune âge par sa passion, le "que faire" est rarement une question. Le "comment" semble hanter davantage la démarche. Quand on n'est pas un "Yoav", la manière de procéder pour atteindre un tel niveau de réalisation n'est pas toujours une évidence. Ça peut prendre de l'aide et des repères.

Toujours heureuse de découvrir de nouveaux outils, j'ai croisé un autre test sur les internets. Une manière sympathique de s'auto-sonder côté boulot. Il m'a d'abord plu à cause de son look léger : une espèce de ruche d'abeilles aux alvéoles multicolores. À cause de sa simplicité et de sa pertinence aussi, quand même. Comme ça arrive souvent, ce test est offert gratuitement pour promouvoir un livre. The Leap, par Rick Smith (pas le joueur de golf), se veut ainsi un guide pour bien réagir aux données du test.

Personnellement, bien que fort intéressant, le livre ne me servirait pas de coach. Remplir des tableaux et rendre des comptes de cheminement, trop peu pour moi. Par contre, lire les bio professionnelles, avoir accès à des histoires de réussites bien concrètes, ça peut toujours être une bonne source d'inspiration.

Malgré que le titre "The Leap" annonce un grand saut, je vois davantage cette démarche comme une gentille poussée. Une manière de cerner avec attention ce qui nous fait vibrer, mettre en lumière ces talents qui ne demandent qu'à être sollicités. Prendre aussi mieux conscience de nos intérêts, pour enfin bien les nourrir. Quand on cerne ce qu'on veut vraiment et qu'on l'articule avec conviction, on est drôlement mieux équipé pour le communiquer à notre présent, ou futur employeur.

Se réaliser sur le plan professionnel dépend souvent de notre capacité à jouer avec nos forces. Comptent aussi notre considération pour nos désirs et intérêts ainsi que le choix de notre environnement de travail. Le livre l'affirme aussi : Tout devient plus facilement réalisable, une fois que l'on sait ce que l'on veut.

Le "Primary Color Assessment" sert ainsi à nous situer quant à ces forces que nous avons tous et toutes. Dans un second temps, il évalue notre environnement de travail actuel. Les résultats peuvent donc nous indiquer qu'il est temps de regarder ailleurs si on y est, ou simplement nous offrir des pistes pour maximiser notre présence et notre accomplissement, là où on est.

Pour ma part, l'exercice me donne : Razzle Dazzle (ça sent presque la fraisinette), à cheval entre le leadership et la curiosité. Tous les commentaires qui ont accompagné les résultats étaient fort justes.

Allez-y, prenez votre élan, faites le test (environ 15 minutes), et revenez partager votre couleur !

28 octobre 2009

Question d'attitude

Quelques courriels reçus la semaine dernière m'ont donné envie de donner une réponse générale. À la lecture des messages, j'ai souri en reconnaissant mon impatience et une part de mon incrédulité.

Cela dit, mon expérience me dit qu'un peu d'irritation et un esprit critique, sont utiles quand on se pose des questions de fond sur le boulot. Faut juste éviter de devenir cynique, c'est pas mal moins fertile. Lors d'une démarche d'introspection, peu importe l'objet en vedette, je crois non négociables l'ouverture et l'honnêteté face à soi. Ça implique de considérer sans juger, TOUTES les infos qui se présentent à nous. Surtout celles qui ne font pas notre affaire. C'est un défi, j'en conviens. Quand le test psychométrique Strong m'a indiqué que j'étais artiste à 64% et qu'il a mis agent de bord au top de ma liste des 10 professions dominantes, me suis dit: wôôô là! et j'ai failli me refermer solide. J'ai alors mis ça de côté, et je suis allée me changer les idées. Ce qui m'a permis de découvrir plein d'autres approches.

Il est clair (depuis toujours), que je n'aspire pas à servir des gens à bord d'un avion, pas plus qu'à vivre d'un art quelconque. Cela dit, mon recul a généré de l'ouverture à considérer ce qui pouvait être pertinent. Bien que je ne sois pas une serveuse dans l'âme, ni dans la patience, ni dans la diplomatie, force est d'admettre que j'ai le réflexe du service facile (même si ça m'énerve parfois). Plus noblement formulé: j'ai la volonté de contribuer au bien-être des gens. Pour ce qui est du volet artistique, je ne le serai jamais au sens classique du terme. Je suis toutefois sur la voie d'assumer mon besoin de créer sur une base régulière, quand même...Donc, sans pouvoir tout résoudre, chaque donnée peut contribuer, suffit d'être à l'écoute. Ça se passe une info à la fois. Et ça peut sembler long!

Pourquoi cette impatience? Surtout au début, j'espérais avoir des solutions rapides, justes et simples. L'idée était d'éviter toute forme de vertige. S'est rapidement installée une forme de résistance au changement. Beau paradoxe! Constat d'une insatisfaction, donc il faut changer quelque chose et se fouiller le nombril. Et voilà qu'un des premiers réflexes est de résister. En tapant du pied, en bitchant, en jugeant. Le catalyseur de tout ça est bien souvent la peur. Celle de l'échec ou de la déception. Celle de pas trouver aussi.

La peur peut être insidieuse et se manifester de toutes sortes de façons, pour contrer le processus. On se dit qu'on n'a pas vraiment de temps pour ça, que dans le fond on est bien, que les tests sont poches, que la "psy-de-carrière" est lente (okay, ça c'était vrai!), qu'on n'a pas les moyens, etc. Dans le fond, on tente de saboter l'exercice d'entrée de jeu, simplement pour éviter de composer avec.

Personnellement, je me suis gourée au début. J'ai ensuite ajusté mon tir, j'ai laissé de côté mes attentes et revisité mon attitude. C'est à ce moment que l'expression que j'aime tant: "It's the journey, not the destination", a pris tout son sens. En fait, mon fun a débuté au moment où j'ai réussi à me foutre de l'aboutissement et des conséquences. C'est bien connu, le fun, c'est TELLEMENT plus fertile!

21 octobre 2009

Féminitude

L’introspection professionnelle pratiquée sur le web permet de croiser beaucoup de littérature sur les femmes. Ainsi, le dernier livre de Marcus Buckingham (un Anthony Robbins brit', avec moins de dents), Find Your Strongest Life, a capté mon attention. Et pas nécessairement pour les raisons souhaitées. Mais comme il est la saveur du mois d'Oprah, on n'a pas fini d'en entendre parler! La première section du livre porte sur son bilan de la femme moderne. Description de nos multiples opportunités et privilèges ainsi que du stress que tout ça engendre. Son propos s’asseoit sur les résultats d’une importante étude menée par une firme indépendante, auprès de femmes occidentales. En bref, on nous annonce que le niveau de bonheur des femmes est en déclin depuis les 40 dernières années. Ha ben! ça tombe en plein sur notre entrée sur le marché du travail.

Son exposé sur notre «situation» est intéressant et peut être pertinent pour certaines. Il se résume comme suit: C’est pas qu’on manque de temps pour jouer tous nos rôles, mais bien qu’on est trop éparpillées pour prendre le temps de retirer la sève qu'offre chacun de ces rôles. En fait, c'est Le paradoxe du choix qui veut que l’abondance nous éloigne du bonheur.

J'ajouterais ceci, quand on considère l’histoire des femmes avec un grand H, on voit vite que dans le fond on travaille à l'extérieur de la maison seulement depuis hier! Et si on n’avait pas encore trouvé LA façon de bien choisir? Si on n’avait pas encore figuré comment le travail peut être aussi et surtout une source d’épanouissement? Pour plusieurs femmes que je connais, le boulot finit par être un vulgaire ajout à leur déjà longue liste de "to-do".

Marcus Buckingham parle du non-bonheur des femmes dans toutes les sphères de leur vie. La suite du livre nous offre donc la clé du bonheur, de la paix et de notre auto-réalisation. Enfin un sauveur! Et c'est là qu'il m’a perdue. Quand il a lâché les faits pour se consacrer à me dire ce qu'il me faut pour être heureuse.

Cela dit, malgré que la psychologie fast-food me rebute très souvent, j’essaie toujours de me servir dans le buffet. Dans ce cas-ci, y’a le Strong Life Test: accessible, simple et rapide. Le test étant la porte d'entrée nous permettant d'identifier notre essence, ce qui nous mènera à de meilleurs choix de vie et apportera le bonheur. C'est à cette croisée qu'on achète le livre, évidemment!

Les résultats nous catégorisent et nous profilent selon 9 rôles. Ça va de pionnière, à influençeure, en passant par professeure ou conseillère, etc. À la lumières des réponses que j'ai données, on m’étiquette motivatrice: réflexe de voir le potentiel d’énergie chez les autres pour ensuite pousser + énergie contagieuse. On me suggère donc de prendre un job où un groupe à motiver est en jeu. L’autre rôle qu’on me dédie est celui de créatrice: réflexe de chercher à comprendre selon mes propres repères + habileté à voir chez les autres ce qu’ils ignorent d’eux-mêmes. Ici on me dirige vers un boulot où je générerais du contenu.

Sans être renversée, j’ai été agréablement surprise par la pertinence en si peu de questions posées. Est-ce un hasard? Seuls vous pourrez me le dire en faisant le test!

Bien entendu, je ne crois pas que ce simple test (même si on se tape la lecture du livre en plus) puisse changer le niveau de bonheur des concernées. Je crois toutefois en la bienveillance de se questionner, sans se torturer. Et oui, tous les outils croisés peuvent avoir leur utilité.